Evolution du rapport au risque – deuxième partie

Le rapport au risque a également évoluésur un autre plan qui est celui de l’économie virtuelle et de l’intégrité comptable et financière de certaines entreprises. La crise que nous connaissons aujourd’hui trouve ses racines dans la finance et le consommateur doit assumer des actes/choix qu’il subit. Nous ne nous sentons aucunement impliqués dans les causes de ces événements alors que notre boulimie consumériste y trouve sans doute sa place.

 

L’évolution du rapport au risque s’est donc élargie au fil du temps par l’information que nous avons des événementsqui nous marquent mais égalmeent notre sensibilité individuelle.

certians sujets ne sont nénamoins pas appréhendés et gérés comme des risques par l’individu, la liberté individuelle est souvent opposée à la prise de risque, les quelques données suivantes illustrent notre perception individuelle du risque :

 – en 2007, on comptabilisait 30.000 morts prématurés suite à la consommation d’alcool ;

 – en 2012, le tabac a été la cause de 73.000 décès prématurés…

 

Cependant les évolutions marquantes des vingt dernières années en France résident dans la perception dur isque rouier et des impacts socio-économiques par chacun de nous. A coup de campagnes d’infromations, de durcissement de la réglementation (mais également une application plus rigoureuse!!!) et de contrôle, els habitudes de chacun ont évolué pour obtenir un meilleur résultat collectif.

 

Le monde du travail se situe dans une phère particulière où lesprises de risques peuvent être, selon les organisations, blâmées ou félicitées. La fiabilisation des installations a conduit de nombreuses entreprises à poursuivre leurs démarches fiabilistes en y intégrant l’Homme comme une variable ajustable à mieux canaliser.

La notion de risque en entreprise a évolué conjointement suite aux catastrophes et accidents technologqiues majeurs tout en tenant compte des sinistres chroniques.

 

Les années 70 et 80 ont porté sur la sécurité des équpements et les efforts de fiabilisation consentis dans les décennies précédentes sur les industries à risques se sont étendus. C’est à cette époque que la France, puis l’Euope se sont dotées d’un arsenal réglementaire pour guider les industriels vers la conformité des équipements.

Les années 90 sont un tournant pour la perception et l’appréhension du risque en entreprise. La conformité des équipements ne résout pas tous les accidents. Une prise de conscience s’opère et les entreprises commencent à intégrer la notion de risque et de sécurité comme l’un des facteurs à part entière de l’entreprise. Les flux, l’environnement de travail, l’objectif à atteindre,…, sont autant de facteurs influant l’entreprise, les habitudes et pouvant déboucher sur un accident du travail.

A la fin des anées 90 et au début des années 2000, le comportement est mis en avant. Les accidenst semblent trouver naissance dans le comportement des accidentés. Le flux tendu de l’industrie semble trouver sa continuité dans le management au sein des entreprises. Le « juste à temps » et le travail de dernière minute se généralisent. Il faut pouvoir répondre rapidement et être fiable en réponse à toute sollicitation.

On demande à l’Homme d’être résilient en toute circonstance, l’individu doit compenser les manques d’organisation du travail.

 

Les tensions individuelles évoluent et nous évoquons les risques psycho-sociaux (RPS) au début des années 2000. Ce risque « nouveau » – nouveau pour les entreprises, Ch DESJOURS alerte sur la souffrance au travail depuis plus de 30 ans, cf Travail et usure mentale, ed bayard juillet 2011 – est appréhendé inégalement au sein des organisatons par els craintes qu’il suscite et le manque de rationalité qu’il évoque aux managers.

 

@+

Jerome

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