Constats de préventeurs

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Bonjour à toutes et à tous,

je pense que certains se reconnaitront dans cet article puisque c’est un retour d’une réunion à laquelle j’ai participé hier.

Il y a un groupe de travail/échanges de préventeurs dans mon département. Cette initiative a plusieurs années, c’est une très bonne démarche.

Hier, nous avons abordé plusieurs sujets :

 – certification en S&ST

 – culture de S&ST,…

Je ne retiendrai que ces deux points tant ils confirment que la prévention est plurielle.

Sur le sujet de la certification et des systèmes de management en Santé et sécurité au travail, j’ai eu l’impression que les démarches volontaires étaient quasiment inexistantes. Elles sont soit dictées par les clients, soit par les sièges dans les grands groupes. La certification classique étant l’OHSAS 18001 jusqu’à notre  nouvelle ISO 45001.. je suis malgré tout encore surpris du peu de connaissance du référentiel ILO-OSH 2001 mais nous en connaissons la cause (le peu d’intérêt des organismes certificateurs car justement c’est un référentiel non destiné initialement à être certifié).

Un point particulier a retenu mon attention : le témoignage d’un sous-traitant industriel indiquant le cynisme d’industriel certifié OHSAS 18001 « fermant les yeux » voire incitant les écarts aux règles élémentaires de sécurité pour que le chantier soit fini en temps et en heure. ceci faisant le lien direct vers la culture sécurité.

Ce second point « Culture de la sécurité » est essentiel à la réussite d’un projet en santé et sécurité au travail. J’ai une certitude ou plutôt deux « la culture ne se décrête » pas et pour emprunter l’expression à un collègue « la sécurité n’arrive pas par accident« .

Il a été fait mention hier, d’un cabinet de consulting / conseil vendeur de culture par la mise en place de visites de sécurité… Les préventeurs étaient tous d’avis de l’incapacité de ces gens en prévention mais de leur grande capacité à faire de l’argent!

La culture sécurité commence pour le préventeur lorsque son top management se rend compte que les tâches classiques : les règles auprès des opérateurs de premier rang, la formation, le respect des lois,…, ne sont pas suffisantes pour créer un climat S&ST qui aide à passer vers la culture.

Toutefois, à cette étape, le préventeur peut se sentir démuni car on lui demande de sortir de son champ habituel de compétences voire de connaissances. Notre plus value est pourtant ici.

Finalement, nous sommes peu nombreux à savoir mesurer cette culture et lorsque l’on évoque 5 à 7 ans pour récolter des fruits par une approche de prévention traditionnelle couplée à une approche comportementale, nous avons tous des difficultés à nous projeter. Il faut pourtant y croire et toujours garder un cap à 5 ans pour transformer les essais engagés. Je serai ravi d’intervenir à vos côtés pour bousculer vos équipes dirigeantes et transformer durablement les pratiques.

@ l’écoute de vos commentaires

Jérôme

 

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