• Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Non classé
  • Commentaires de la publication :0 commentaire
  • Temps de lecture :6 min de lecture

Bonjour,

Les frontières n'existent pas ou peu entre le domaine professionnel et la vie privée dans des comportements à risques comme l'alcool et le tabac.

Je me fais le relais de la campagne de "tabac info service" sur "En novembre, on arrête ensemble". Celle-ci se veut challengeante et pragmatique pour les fumeurs. C'est un vrai changement de chercher à regrouper une catégorie de personnes à risques autour d'un même objectif, c'est en rupture avec notre discours habituellement moralisateur. Comprendre les impacts d'un acte et sa responsabilité personnelle est primordial pour qui veut faire évoluer des comportements.

Et comme au sein de l'entreprise, l'exemplarité et l'engagement du top management sont essentiels. Il me semble que cette campagne bien que très positive n'ait pas encore d'écho auprès de stars des médias (exception de plus belle la vie!) ou Hommes-Femmes politiques qui pourraient être de formidables relais s'ils s'engageaient (une télé-réalité, pour une fois serait intéressante pour suivre un néo non-fumeur pendant un mois!). Pouvons-nous compter sur cette campagne pour changer des comportements sur le long terme ou devons-nous apprendre chacun à être bienveillant avec nos amis, notre famille pour engager le dialogue sur les risques liés à cette mauvaise habitude ?

A l'instar des visites sécurité que nombres d'entreprises réalisent, osons en parler et ne pas tolérer cette pratique à 70.000 décès prématurés/an.

Si cela vous choque à travers l'atteinte à nos sacro-saintes libertés individuelles, pensez également aux 120 milliards que cela coût annuellement (voir ci-dessous, "le coût social des drogues").

Merci de relayer largement le site " Un mois sans tabac" au sein de vos entreprises, à vos amis, votre famille et challengeons-nous à terme pour "un mois sans alcool"!!! (j'ai une peu plus de facilité de mon côté, mon intolérance aux sulfites a fait que ma consommation d'alcool est très réduite…)

bon entraînement et surtout parlez en, ne restons pas isolés sur ces sujets.

Jérôme

Le coût social des drogues en France mesure le coût monétaire des conséquences de la consommation des drogues légales (alcool et tabac) et illégales et du trafic de ces dernières. Le coût social est composé du coût externe (valeur des vies humaines perdues, perte de la qualité de vie, pertes de production) et du coût pour les finances publiques (dépenses de prévention, répression et soins, économie de retraites non versées, et recettes des taxes prélevées sur l’alcool et le tabac).
Le « coût social » de l’alcool et celui du tabac sont presque identiques, proche de 120 milliards d’euros, suivi par les drogues illicites (8,7 milliards d’euros).

Laisser un commentaire