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Et pendant ce temps….

 

Et pendant ce temps, en France, nous continuons à déresponsabiliser.

A l’instar du 90km/h qui posait problème à quelques-uns, le masque d’hygiène en est-il un également ?

Pour faire face à la question de la vitesse sur les routes, plutôt qu’accentuer les contrôles voire travailler au sens donné, nous sommes descendus à 80km/h. Aujourd’hui, cette décision n’a pas prouvé son efficacité. Nos routes ne fonctionnent pas à leur rythme normal 12 mois d’affiler depuis cette décision (entre gilets jaunes et Covid-19, nous n’en avons pas eu l’opportunité!).

Le port du masque est à l’image de la sécurité routière et des limitations d’alcool mais…en version accélérée. Dans les années 70, l’alcool n’était pas plus un problème que la vitesse.

Pour le masque en 5 mois, nous sommes passés de l’inutilité à l’obligation y compris dans les sphères professionnelles.

Ce ne sont pas les considérations sanitaires qui ont prévalu mais bien organisationnelles voire économiques et industrielles. Nous étions dans l’incapacité de nous protéger par manque de moyens industriels, d’anticipation et donc de gestion des risques.

Par son mode de transmission, nous savions, avant qu’elle arrive en France que cette maladie pouvait être stoppée par les masques d’hygiène. Les chinois nous l’avaient dit. Mais bon s’il faut croire les chinois maintenant… .

Le respect de la règle n’est jamais acquis en France.

Les donneurs de leçons sont nombreux en France y compris parmi ceux qui prônent la règle. Les écarts au port du masque ont été légion dans les ministères au début de cette nouvelle obligation. Il faut en arriver à rendre obligatoire, sous peine de sanction, pour espérer une avancée.

Et, dès qu’une obligation arrive, ses détracteurs deviennent hyperactifs sur les réseaux sociaux. Facebook fait beaucoup de mal et linkedin en prend la direction.

Dans notre situation actuelle, le « pas vu pas pris ! » est dangereux.

La conscience du risque de certains et l’inconscience des autres prend une dimension que nous rencontrons peu par ses impacts potentiels.

Si je ne suis pas convaincu individuellement, je trouve toujours une excuse pour m’extraire de l’obligation et agir avec égoïsme vis-à-vis de la règle.

Sans conviction profonde sur de l’utilité / la pertinence / la nécessité d’une mesure, il ne se passe rien. Mon comportement ne change pas.

Nous sommes un pays où le rapport à l’autorité est difficile. Notre Histoire nous amène à une réalité où le compromis est rarement possible. Chacun doit avoir le sentiment d’être vainqueur sur l’autre et la liberté d’expression trouve ses limites dans le refus à la règle.

Agir avec empathie en pensant aux autres est compliqué.

Les gestes barrières sont beaucoup plus utiles que le port du masque, néanmoins, ce dernier est nécessaire et appliqué depuis de très nombreuses années dans des pays qui ont vécu une crise sanitaire bien avant nous.

Malheureusement ont voit des positions extrêmes sur le masque :

  • Le porter dans les rues de villages de 200 âmes,
  • Le rendre obligatoire pour faire du vélo en ville

 

Je souhaite juste que nous soyons en capacité à nous responsabiliser un peu mieux, à accepter l’étonnement d’un collègue ou d’une personne dans la rue sur notre comportement quand il peu sembler inadapté. Vœu pieu mais existant dans quelques pays limitrophes.

Jerome

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