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Bonjour,

Aujourd’hui, un article sur mon passé, mon présent, mon quotidien et mon envie.

En me mettant à mon compte, je me suis dit que l’évaluation des risques n’était pas pour moi. Trop basique, élémentaire voire chiant à réaliser surtout dans un contexte où les entreprises le font réaliser dans un contexte souvent contraint.

Donc depuis près de 4 ans, j’accompagne les CODIR et managers à prendre de la hauteur, nous travaillons à une vision et des objectifs pragmatiques.

Je fais également des expertises sur quelques sujets spécifiques qui me demandent une rigueur particulière et une relation de confiance assez étroite avec mes partenaires-clients.

Et depuis quelques mois, je redécouvre des accompagnements axés sur le terrain. J’ai commencé en fin d’année 2018 par un accompagnement TMS-Pro, un travail de fond sur la réduction de nuisances sonores dans un atelier et plusieurs évaluations des risques.

Eh bien que dire ? je crois que je resterais toujours passionné par mon métier. L’envie de découvrir un nouveau métier, l’envie de partager avec des professionnels de tout bord, l’envie de faire une tournée de livraison comme ce mardi matin, …

Situer l’Homme dans son environnement de travail est formidable. Les professionnels que je rencontre aiment parler de leur métier.

Ils

  • Sont chauffeurs de PL,
  • Travaillent le cuir ou le verre,
  • Découpent de la viande,
  • Conduisent des engins de chantier ou des chariots,
  • Préparent des plats préparés ou mieux du chocolat 😉,
  • Pensent des pièces automobiles avant de les façonner,
  • Préparent des commandes à partir de colis / pièces dans un entrepôt, …

Si bien que je redécouvre l’envie de l’évaluation des risques par sa dimension de compréhension des Hommes et des Organisations.

Nous savons tous que remplir un document excel avec une liste des situations à risques proposées par l’INRS ou discuter sur une cotation n’a jamais été le fond du problème.

Je pense même que plus la cotation est compliquée, moins l’organisation ne souhaite progresser. Mon point de vue est sans doute radical mais poser 5 facteurs de cotation revient à noyer le poisson pour ne pas agir au quotidien et faire croire que l’EvRP est un travail d’expert.

J’en veux d’ailleurs à quelques auditeurs Ohsas 18001, désormais Iso 45001 ou du MASE de pousser les organisations à couper les cheveux en quatre sur le papier pour justifier de l’amélioration continue par un facteur de cotation supplémentaire.

Accompagner sur l’évaluation des risques pratiques est donc redevenu un plaisir.

Ce document a une place centrale.

Je l’ai souvent écrit : approches culturelles et traditionnelles de la prévention des risques ne doivent pas s’opposer, elles sont complémentaires.

L’évaluation des risques revêt potentiellement les deux pans de l’approche :

  • Rédigée sous la contrainte et dans un objectif réglementaire, elle est traditionnelle
  • Réalisée dans un objectif d’amélioration des sujets de S et ST sous les angles Humains, organisationnels et Techniques, elle revêt un caractère central dans la mesure des progrès de toute organisation en prévention.

Alors oui, j’aime à faire de l’évaluation des risques, sous une approche systémique pour apporter au dirigeant et à ses équipes une vision globale de sa situation.

Sans excès, sans démesure mais toujours avec pragmatisme, concret et simplicité.

Au plaisir d'échanger.

A bientôt

Jerome

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