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Bonjour,

j'ai assisté en ce début de semaine à une journée traitant des RPS et de la qualité de vie au travail. Nous avons eu une intervention de qualité de Maître Jamila El BERRY juriste spécialiste des contentieux de santé-sécurité au travail.

Cette intervention pragmatique et accessible a été passionnante. L'approche juridique a été claire en évitant de tomber dans le discours purement juridique par une illustration permanente de cas concrets. L'approche a été réaliste sans verser dans la politique de la "peur réglementaire" que mettent en avant beaucoup de juristes.

Mme EL BERRY a rappelé l'importance des approches pluridisciplinaires dans ces démarches, ce qui assure la prise en compte de visions complémentaires au sein des organisations.

Cette intervention a été suivie par une présentation de l'ARACT, Mme Nathalie GAUVRIT. Et à nouveau, j'ai trouvé une interlocutrice relativement pratique et terrain dans le discours. Une approche QVT qui me parle puisqu'elle correspond à ma vision et ma façon de faire, simple et pragmatique.

La suite de la conférence a été un peu différente et j'ai trouvé, comme souvent quand on parle de QVT ou de RPS, trop tournée vers ce qui ne fonctionne pas! Il faut dire que l'auditoire me semblait parfois broyer du noir.

Autant j'ai vécu une matinée positive et qui encourage à progresser, autant l'après-midi engageait à voir des murs infranchissables et un horizon négatif sur ces sujets.

La prévention, comme tout thème, peut se vivre positivement en trouvant des opportunités dans tout challenge ou contrainte ( la pénibilité n'a-t-elle par permis à certains d'aller plus loin dans l'analyse des postes ?). On peut également se dire que toute nouvelle demande est impossible et va à l'encontre de son intérêt (individuel) et alors rien ne va plus !

Si, nous, préventeurs, ne gardons pas une vision positive de nos activités, il devient difficile d'emmener nos managers et nos opérateurs dans une spirale positive.

Le préventeur est-il le "happiness manager" du futur ?

Jérôme

 

 

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