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Bonjour,

Le préventeur, sauf dans un Groupe, peut être confronté à une problème de taille : être seul !

Lorsqu'il s'agit d'une création de poste, d'une nouvelle prise de fonction, la "solitude" permet de se focaliser sur son objectif premier : s'intégrer, évaluer la situation,…

Toutefois, si vous êtes préventeurs et que vous trouvez cette situation isolée normale, ATTENTION, vous risquez de vous enfermer dans votre quotidien routinier alors que la prévention mérite une relance fréquente autant par le contenu que par la forme.

Pourquoi, cet article?

1 – lorsque j'ai commencé à occuper cette fonction de préventeur, j'avais des difficultés à écouter l'avis des autres. Sans doute par manque de confiance dans mes propres compétences et par manque de recul. "Qui c'est celui là qui vient remettre en cause ce que je fais!!!"

2 – Ayant été auditeur HSE, j'ai appris à manier le verbe et la loi en ménageant les audités lorsque des habitudes, à corriger, anciennes étaient en place. Et, je me suis mis à leurs places en me demandant bien comment j'accepterai ces résultats, parfois difficiles à entendre.

3 – J'ai participé à des réunions de préventeurs qu'elles soient au sein du Groupe pour lequel je travaille (ais) ou à l'occasion de rencontres locales.

4 – J'ai été, parfois, dans l'incapacité temporelle de réaliser des actions avec la nécessité de faire appel à des consultants externes,…

Aujourd'hui, il me semble assez naturel de confronter mon opinion avec celle des autres et ainsi grandir conjointement. S'il y avait une équation parfaite de la prévention, nous ne serions pas chacune et chacun à chercher à identifier nos problèmes pour y coller des solutions.

Ainsi, je pense que les échanges sont toujours bénéfiques et qu'ils peuvent prendre différentes formes :

– solliciter un collègue de production/ RH/ … pour une question S&ST que l'on croit exclusive, c'est chercher un nouvel axe de travail.

– Participer à des groupes de travail / d'échanges qu'ils soient réels ou virtuels, permet de confronter son avis

– Compléter ses connaissances par les lectures qu'elles soient universitaires, professionnelles,… Il existe parfois de très bons mémoires de Master voire de DUT ou licence pro sur des sujets que nous laissons traîner.

– Faire appel à des consultants externes, que ce soit pour de la formation, de l'expertise en organisation/ management plutôt que pour du réglementaire.

Tous ces points (et sans doute bien d'autres) sont des axes que nous devons garder en mémoire pour grandir et faire évoluer nos pratiques. N'hésitez pas à demander/vous remettre en cause, c'est le premier pas vers l'amélioration.

@ bientôt

Jérôme

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