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Bonjour,

un drôle de titre n'est-ce pas ?

pourquoi cela… Et bien régulièrement je rencontre des personnes soit physiquement soit à travers les réseaux sociaux qui me demandent des conseils car elles aimeraient changer d'orientation et se verraient bien passer du côté santé-sécurité voire QVT. Plutôt qu'y voir de la concurrence ou monter des obstacles, j'y vois toujours un formidable levier pour ces sujets.

Souvenez-vous de l’article de l'année passée, en avril, "Débuter comme préventeur" dans le quel je proposais quelques ouvrages. Mon avis reste qu'il est possible de changer de voie et d'intégrer la S&ST lors d'une seconde voire d'une troisième carrière.

Mon actualité récente, formation auprès de publics intégrant une dimension santé-sécurité et l'échange avec un responsable de production ayant une envie de changement, m'engage à réitérer l'écriture d'un article sur ce sujet.

Pour être transparent, je vais repartir de mon cursus :

 – un DUT HSE

 – une licence en gestion et valorisation des déchets tout cela avant les année 2000.

 je reprends ensuite le fil de l'histoire avec des cours du soir et WE au CNAM à Paris, je finis cela en 2007 puis je reprends pour finaliser un master à l'université de Nantes (GRISSE) au début de la décennie 2010. Depuis, tous les ans, je poursuis avec des cursus plus ou moins longs avec une orientation sur quelques MOOC depuis 3 ans.

Cette année est consacrée au e-learning sous différentes formes… et petit à petit mon métier à profondément changé. Du technicien HSE arrivé dans le monde professionnel avec le décret 93-40 comme porte d'entrée dans l'industrie à l'approche autour de la résilience aujourd'hui et l'accompagnement des organisations, j'ai aussi eu quelques vies professionnelles.

Je voudrais ajouter qu'un sujet comme les TMS, malheureusement commun aujourd'hui,  même si j'ai fait de l'ergonomie, je ne crois pas avoir entendu ce terme "TMS" lors d'un DUT Hse de 1993 à 1995… et pourtant, travaillant dans l'industrie manufacturière pendant de nombreuses années, il a été nécessaire et impératif de se former et de comprendre ce sujet.

 

Cette digression me permet d'ouvrir le champ du préventeur à des profils atypiques qui sont finalement légions dans cette grande famille de la prévention. On pourrait dire qu'il y a différents courants de préventeurs et différents positionnements au sein d'une organisation.

De mon point de vue, au risque de choquer, l'envie de réduire les expositions prime sur la compétence, au moins dans un premier temps tout du moins dans l'industrie manufacturière. l'erreur serait de pérenniser un profil gestionnaire sans lien avec le terrain. Comprendre les organisations, accepter des basiques comme travail prescrit vs travail réel, ne pas faire l'erreur de l'objectif zéro accident à tout prix,  sont des jalons sur le parcours du préventeur. J'ai toujours grandi professionnellement autant avec des rencontres d'autres préventeurs qu'avec des béotiens volontaires.

Avez-vous déjà participé à une réunion d'experts sur les système de management de la S&ST, parfois, on en oublie l'Homme pourtant le principal enjeu (peut-être le seul d'ailleurs?) !!! où vous êtes-vous retrouvez autour de préventeurs sa cachant en permanence derrière leur outil excel à 25 inconnues permettant de gérer la "pénibilité", le risque chimique, l'atex,… tout en se plaignant du manque d'engagement de sa hiérarchie.

L'envie doit primer sur la technicité, au moins en industrie manufacturière, tout en évitant certaines erreurs ou excès.

Si vous faites partie de ces personnes qui sont intéressées par la prévention des risques professionnels et la QVT, fouillez, formez-vous et échangeons que nous puissions grandir ensemble à partir de votre approche et de la mienne.

Tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin…

Au plaisir

Jerome

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