les accidents du travail comme indicateur?

Ou la cible du « zéro accident » est-elle la bonne ?

Le Tf me semble être un indicateur obsolète, face à notre évolution sociétale. A l’heure de l’individualisme tant dans les rapports humains que dans les objectifs des managers, peut-on encore mesurer la S&ST à l’aune des accidents du travail avec arrêt?

Je n’ai pas de réponse toute faite.

Cette réflexion vient plutôt d’une observation en perpétuelle évolution de mon environnement de travail et donc de mon envie de partager et mieux comprendre ce qu’il serait possible de mesurer dans le cadre d’une volonté de progrès.

Pourquoi le Tf serait obsolète :

 – peut-être parce que dès lors qu’une entreprise s’intéresse à la S&ST c’est un indicateur qui atteint un palier bas,

 – ensuite sans doute parceque pour passer ce palier, les méthodes sont parfois « border line »

 – les entreprises visent le « zéro accident » et de mon point de vue ce n’est pas un objectif sain (dès cet objectif fixé, l’opérateur qui casse l’atteinte à celui-ci est fustigé).

 – le Tf « sain » se trouve dans une entreprise en pleine interdépendance organisationnelle (et c’est rare!!!)

 – piloter la S&ST avec un Tf revient à piloter la qualité avec les défauts,…

Pour autant, comment mesurer les bonnes pratiques et valoriser les initiatives heureuses, quels sont les indicateurs qui peuvent m’aider à construire une dynamique positive?

Aujourd’hui pour compléter le Tf, il est possible de s’appuyer sur :

 – l’évaluation des risques au poste de travail

 – le recollement réglementaire

 – l’ensemble des sinistres (corporelles ou non)

 – les impacts financiers des ENS,

 – les interviews et sondages portant sur la qualité de vie au travail ou RPS,

 – …

je suis preneur de vos idées et habitudes.

curieux cet article mais comment se passer du Tf et progresser avec d’autres indicateurs innovants???

Réagissez, n’hésitez pas

@+

jerome