Dans la continuité des articles sur la pénibilité, j’ai affiné l’évaluation que nous pouvions avoir lors du diagnostic pénibilité pour le sujet des températures extrêmes.
Nous constatons que les seuils retenus se situent entre 0 et 5°C pour le seuil bas, et 30 à 35°C pour le seuil haut.
La durée d’exposition retenue est quant à elle de l’ordre de 20h/semaine ou 50% du temps de travail.
Au-delà de ces critères qui permettent de positionner un poste, une fonction vis à vis de la T° moyenne, il s’avère utilie au fur et à mesure de l’avancement du projet pénibilité de considérer selon les expositions :
– l’humidité
– la vitesse de l’air
A ce titre, je vous invite à compléter vos diagnostics mais également les évaluations des risques en vous appuyant sur les abaques suivants :
Indice Humidex – visualiser les explications sur le site canadien – :
Cet abaque vous aidera à fixer des équivalents à une température données en tenant compte de l’humidité relative.
Windchill : – lien vers wikipedia – :
cet abaque pour vous aider à statuer sur le ressenti effectif des salariés exposés au froid. C’est intéressant pour les salariés travaillant au froid (nombreux dans l’agro-alimentaire, mais également les saisonniers en stations de montagne,…)
Bonne continuation
Pénibilité et seuils, quelles limites ? La question ne se pose plus, les critères d’EvRP des risques potentiellement "pénibles" (dont ces T° extrêmes") et les seuils de détermination de la Pénibilité V2 sont connus et opérationnels dès janvier 2015 pour les 4 premiers applicables, puis à partir de 2016 pour les 6 autres…
il n’en est pas moins vrai que dans les environnements que je côtoie, les vitesses d’air influent énormément sur le ressenti en chaud ou en froid. Quant à l’humidité, lorsque l’ambiance est saturée en humidité, cela n’a rien à voir avec un T° sèche.
a priori, j’ai du reprendre tous tes commentaires
merci
@+
jérôme