j’avais abordé, à l’entame de ce blog un article sur l’ILO ou « ILOSH » comme disent de nombreux préventeurs. Ce guide reprend en 16 chapitres les points essentiels pour organiser la S&ST dans une volonté de progrès.
L’ILO-OSH 2001, j’y souscris pour plusieurs raisons :
- ILO ou Organisation Internationale du Travail (en français) est tri-partite – états/employeurs/employés – C’est dire la légitimité de ce texte
- Il est adopté dans plus de 100 pays ce qui en fait un support très interessant pour celui qui travaille à l’international
- En France, plus particulièrement, le ministère du travail a reconnu ce texte comme un outil pour les entreprises.
Il n’existe pas d’ISO en management de la S&ST… Pourquoi???
Deux projets de normes internationales ont été proposées en 1996 et 2000 sur la base de la BS 8800 et l’Ohsas 18001. Néanmoins, de nombreux états ont considérés que les sujets de S&ST ne devaient pas être « certifiables » au risque de montrer une façade qui serait différente de la réalité (nous rejoignons ici le problème de beaucoup d’outisl en S&ST qui doivent servir à prévenir et non à masquer ou inciter à cacher – nombres d’entreprises s’appuient sur des démarches de behaviour based safety pour axer la S&ST sur les opérateurs sans avoir une démarche préventive au plus haut niveau…)
Est-ce une bonne chose ou non, je ne saurais juger de cette décision. Aujourd’hui, force est de constater que les certifications sont de plus en plus nombreuses et que la non-adoptation d’une ISO en S&ST n’est pas un frein.
Je vous propose dans les prochaines semaines de reprendre le référentiel ILO-OSH 2001 et son écriture française et discuter ensemble sur ce sujet.