Poser les bases en S&ST : Eduquer, un facteur à développer ?

En France, les formations obligatoires au sens du Code du Travail voire des recommandations sont légions. Une qualification est nécessaire pour de nombreux sujets : risque électrique, conduite de chariot, ADR, risque radiologique, pont-roulant, …

Il est également nécessaire de former chacun sur les risques liés à son poste et son environnement de travail. Cette obligation est essentielle à respecter et doit être mise à profit par le préventeur pour transmettre les bons messages. L’acte de former est difficile.

Formateur occasionnel, j’ai suivi à plusieurs reprises des formations pour me former. Il est important de remettre en cause son approche pédagogique et son déroulé habituel.

 

La formation aux risques va servir à poser les bases auprès de l’ensemble des personnes d’une même entreprise. Une fois que les règles sont claires au niveau de l’encadrement, celles-ci doivent être déployées.

1 – Etablir les règles – à partir de l’EvRP, des accidents passés, de la réglementation,…

2 – Partager ces règles avec l’ensemble des encadrants et le CHSCT afin de valider leur cohérence et leur application terrain.

3 – communiquer sur les règles – tous les supports sont bons : flyers, affichage, formation, causerie ou break sécurité, formation, vidéo en salle de pause,…

 

Nous pourrons évoquer chaque support à travers d’autres articles. je souhaite, ici, focaliser sur la formation et son intérêt.

L’objectif principal d’un préventeur est de faire partager ses valeurs que l’on pourrait résumer à : « Anima sana in copore sano »

 

Le lieu et le temps d’une formation sont un moment privilégié pour le formateur/préventeur. Une formation dynamique basée sur l’échange avec des moments sur le terrain (pour les opérateurs mais également pour l’encadrement) permettent de mieux appréhender les difficultés souvent citées entre travail prescrit et travail réel.

Une fiche d’observation d’une situation connue, un recensement des produits chimiques, une critique sur poste de l’EvRP… sont autant d’éléments concrets pour aider le stagiaire à prendre du recul. Et dès que la possibilité se présente, utiliser un appareil photo (modes photos et vidéos), le préventeur dispose d’éléments concrets  (positifs et à améliorer) proposés par les stagiaires.

Il s’agit dans le cadre de cette formation de transmettre les messages essentiels à travers les mises en situations. Le formateur/préventeur ou le manager (préférentiellement) fera une validation des acquis à froid (3 à 5 semaines après la formation) afin de s’assurer de la bonne prise en compte des informations transmises.

 

 

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