Je me fais le relais comme chaque année de ce formidable travail publié au mois de Novembre. Vous en retrouverez quelques éléments concernant la crise sanitaire ci-dessous. Toutefois, je vous incite, plutôt que ces éléments partiels à consulter et lire la synthèse.
La pandémie a influencé nos perceptions et cela devrait durer quelques années…
Particulier car réalisé en pleine pandémie COVID-19, la santé arrive comme sujet principal de préoccupation des Français. Ce changement, lié à l’actualité laisse loin derrière les préoccupations sociales exprimées en 2020 (grande pauvreté et exclusion). Il est intéressant de prendre connaissance du nuage de mots en page 36 autour du mot « coronavirus ». Les termes sont plutôt d’ordre descriptif que liés à la peur ce qui peut surprendre dans le contexte que nous connaissons.
L’évolution climatique reste la principale préoccupation environnementale. Exprimé sous le terme de « dérèglement climatique », nous y sommes de plus en plus sensibles. Les médias y sont des acteurs importants par les relais quotidiens de toutes les catastrophes climatiques plus ou moins importantes qui arrivent sur le globe.
Le nucléaire et ses installations de production d’électricité restent le sujet critique pour le risque d’accident grave en termes de perception par les Français. Tchernobyl et Fukushima prennent une grande place dans cette perception.
Malgré les réussites face à la crise sanitaire actuelle : gestes barrières, vaccins obtenus rapidement, … l’image de la science se dégrade même si elle reste largement positive. Les Français souhaitent que les décideurs fassent plus souvent appel à des experts pour aider à la décision.
Le terrorisme reste le risque perçu comme le plus élevé par les Français suivis du cancer et les pandémies font leur entrée à la 3è place de ce baromètre.
Un baromètre à mettre entre toutes les mains des personnes s’intéressant aux risques et à ses perceptions.
Bonne lecture
Jérôme Allaire
