Chute de hauteur – la réalité des chiffres

Bonjour,

en deux jours, la région des Pays de la Loire a vécu deux décès suite à des chutes de hauteur. Ces deux événements tragiques nous rappellent pour ceux qui en doutaient que les risques avec survenance brutale d’un événement sont parmi les premières causes de décès en France. Après les accidents de circulation, les chutes de hauteur représentent depuis de trop longues années, la deuxième cause d’accidents mortels par le fait ou à l’occasion du travail.

Aujourd’hui, les obligations de formation sont claires que ce soit pour le (dé)montage d’un échafaudage ou l’utilisation de matériels individuels, type harnais.

Je constate fréquemment que nous nous opposons ici, bien souvent, aux vécus individuels :

 – j’ai toujours fait comme ça

 – j’en ai pour 5 minutes

 – le temps que je mette le harnais, le travail serait fini….

Tout travail en hauteur est à risque qu’il soit à une hauteur de quelques marches ou à plus de 10m. Au-delà des membres et articulations, notre tête reste l’un des éléments les plus fragiles du corps.

En tant qu’encadrant ou dirigeant, nous devons être exemplaires et ne laisser aucun choix à nos équipes lors de travaux en hauteur (formation, mise à disposition de matériel adapté, contrôle de mise en place et d’utilisation)

En tant qu’utilisateur, nous devons prendre conscience du risque, utiliser le matériel et discuter en cas d’incompréhension ou de doute face à une situation à risque.

LES CHUTES DE HAUTEUR restent d’un extrême gravité.

Ne passons pas à côté des situations critiques, relevons les et échangeons avec les personnes concernées.

Jérôme

P.S. et un décès de plus hier (08/11/2016) suite à une chute de toiture…