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Bonjour,

A travers un article publié sur le site "wolters kluwers" ce vendredi 20 novembre, H. LANOUZIERE nous livres quelques informations concernant la crise actuelle et la difficile pertinence des principes généraux de prévention (PGP).

"Au final, en écartant l’existence d’un nouveau risque mais en reconnaissant celle d’un risque nouveau, la question n’est pas de savoir si les PGP s’appliquent à la Covid-19 mais comment ils s’appliquent. De même que les principes généraux ont permis d’accueillir les RPS dans la famille des risques professionnels, il nous faut désormais tester leur capacité à accueillir un risque exogène au travail mais potentiellement présent sur le lieu de travail."

je trouve que nous jouons sur les mots en se plaçant tour à tour en risque nouveau ou nouveau risque. Il me semble que depuis toujours, l'employeur fait face à des risques exogènes avec des conséquences quotidiennes sur son entreprise. Peut-être ne sont-ils pas intégrés comme tels dans le cadre de la prévention des risques professionnels. Toutefois, au sens de l'approche systémique des risques, les risques exogènes depuis les accidents de la route d'un collaborateur au risque de change en passant par l'aléa climatique sont présents au sein des organisations.

Dans cette lecture, vous trouverez un point non négociable au sein de toute organisation qu'est le dialogue et la nécessaire recherche de solutions communes viables et acceptées.

 

les principes généraux de prévention auront bientôt 30 ans. Sont-ils pour autant désuets ?

H. LANOUZIERE nous apporte une partie de la réponse. Commençons par mieux les connaitre pour mieux les comprendre et mieux les appliquer !

Un autre aspect me semble important qu'est l'approche systémique ou holistique. La prévention des risques ne peut et ne doit fonctionner en vas clos. La crise actuelle montre toute l'étendue des ramifications de la gestion des risques.

A l'instar des signaux faibles vis à vis des accidents (du travail ou industriels), la crise à coronavirus que nous traversons n'est que l'émergence de nombreux signaux faibles récurrents depuis de trop nombreuses années. L'expression de ces signaux se trouve au travers des précédents crises à coronavirus, tout autant que dans les épidémies annuelles de grippes et gastro voire même dans notre Histoire. A trop regarder nos "petits" risques, nous n'avons pas vu ou pas voulu voir le tsunami qui déferlait sur nous.

Chacun aura son avis, je souhaite juste que nous tirions de cette expérience une leçon qui nous aidera à franchir un cap dans la prévention des risques avec le challenge de garder nos libertés individuelles intactes au quotidien.

Au plaisir d'échanger.

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