Prévention, précaution, protection, surenchère, …,
Nos comportements mis à rude épreuve !
Face à la prévention au quotidien, de nombreuses entreprises ne veulent pas écouter les conseils des préventeurs qu’ils soient internes ou externes.
L’évaluation des risques prend différentes dimensions et le document unique est peu utilisé comme outil de pilotage.
Aujourd’hui comme par le passé, ils sont nombreux, les chefs d’entreprises à vouloir mettre à tout prix leur évaluation des risques à jour intégrant le Covid-19.
L’objectif est avant tout de se mettre en règle pour ne pas être inquiété.
Les mesures techniques sont importantes tout comme les mesures organisationnelles. La dimension humaine, quant à elle, une fois n’est pas coutume se trouve en rouage central de notre couple [risque;solution].
Toutes les précautions peuvent être mises en place, la pertinence de chacune repose sur la bonne volonté individuelle.
Au lendemain du déconfinement, j’ai peur de l’incompréhension du principe de « malade asymptomatique ». Pour avoir échanger avec de nombreuses personnes, la communication de crise a porté quasi essentiellement sur le nombre de décès chaque jour et en comparaison aux autres pays.
Les modes de contamination n’ont que très peu été évoqués. La com’ porte sur deux axes :
- Les gestes barrières
- Les décès au quotidien (et les lits en réanimation).
Le concept de « malade asymptomatique » est en décalage avec nos vécus et nos perceptions. A l’instar du handicap il y a quelques années et encore maintenant (malheureusement pour un certain nombre), qui se symbolise par la fauteuil, être malade signifie avoir un signe distinctif vis-à-vis des autres (fièvre, rougeurs, teint pâle,…).
Au-delà de ce concept de « malade asymptomatique » on perle de « porteur sain »…
- M..e à la fin, ils sont malades ou pas ?
- Et c’est la que commence le schmilblick à la coluche ou à la minux !
Entre le vrai asymptomatique ou le paucisymptomatique (celle ou celui qui a eu un ou plusieurs symptômes mais, ça a été, donc aucune confirmation de la contamination n’a été faite)… comment savoir si je suis, à un moment, en contact moi, avec l’une de ces personnes… aucune, d’où l’importance des gestes barrières. Il s’avère que sur le « test » auprès de 15 personnes que j’ai rencontrées en début de semaine (par petits groupes), 1/3 n’avait pas conscience du risque de transmission par des « porteurs sains ».
On aura ensuite un autre débat sur l’importance du nombre de personnes ayant été malades et, ou, immunisées. Aujourd’hui, on parle de 6%.
De mon côté, je suis arc-bouté, peut-être à tort, sur les gestes barrières et leur application pour limiter tout risque.
Je prône la limitation des équipements complémentaires, en particulier la visière (je suis surpris que des départements achètent des visières pour les collégiens).
Le masque pour autant m’a toujours paru indispensable (réflexe personnel lié aux crises des grippes aviaires et porcines).
Alors à vrai dire, même moi, préventeur de 25 ans d’âge, + mes années d’avant… j'ai de nombreuses interrogations. Et j'échange beaucoup pour confronter les points de vue…
à votre écoute
Jérôme