Risque professionnel et risque domestique

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Une frontière bien réelle qui a besoin de diminuer !

La perception des risques est l’un des enjeux de la prévention des risques professionnels. Chacun de nous a sa propre vision du risque lié à son passé composé de  :

 – retours d’expériences,

 – ses études,

 – son environnement professionnel et familial,

 – …

Ceci nous aide à nous construire et aborder les situations du quotidien comme celles plus exceptionnelles. Pourtant, nous apprenons très vite que notre perception n’est pas toujours la bonne malgré notre expérience.

Avant d’aller sur la route, en qualité de conducteur, nous sommes sollicités à différents moments de notre vie par l’apprentissage de la route à travers nos parents, dans un premier temps, l’école ensuite et les leçons pour passer un brevet pour cyclomoteur éventuellement et enfin le permis.

Un sondage opinion way a récemment mis en avant le rôle majeur des parents avec un manque d’exemplarité vis à vis de leurs enfants. Nous reproduisons les comportements de nos « exemples » que sont nos parents, alors peut-être ne faut-il pas s’étonner de notre accidentologie française sur la route ?

Mon approche risques professionnels n’est jamais très éloigné de la vie personnelle.

Il me semble que l’on ne peut pas être indéfiniment schizophrénique en ayant un comportement dit « sûr » au travail et un comportement « non sûr » à la maison.

Cela surprend un certain nombre de dirigeants et encadrants. Pour autant, un accident de la vie courant impacte presque autant une organisation qu’un accident du travail et c’est là qu’éduquer devient aussi important voire prioritaire sur la prévention par la formation classique. Nous tolérons toujours la comptabilisation de 18-20.000 décès par an suite à des accidents domestiques / loisirs / bricolage. Le rôle du préventeur évolue nécessairement au-delà de la maison entreprise pour d’étendre à la maison réelle du salarié.

Et sans verser dans l’intrusion dans la vie personnelle, il me semble qu’il n’est plus envisageable de fermer les yeux sur les pratiques hors travail dès que nous nous engageons dans une vision zéro accident et le souhait d’une culture de prévention.

Un engagement gagnant – gagnant entre l’entreprise et les forces vives qui la composent.

@u plaisir de vous lire

Jérôme

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