87% des salariés aimeraient des séances de sport au travail

 

Selon une étude de Décathlon Pro, 87% des salariés aimeraient que leur entreprise prenne en charge l’organisation d’activités physiques et sportives. Explications avec Alain Blaise, responsable marketing et communication chez Décathlon Pro.

info ou intox, je vous associe le lien vers l’article du site Ouest-France relatif à ce sondage.

Il reste vrai qu’un grand nombre d’entreprises se fait le relais de cette demande. Alors que quelques entreprises françaises pratiquaient les échauffements il y a 10-15 ans, nous basculons dans l’ère du service aux salariés avec des cours dans tous les domaines (relaxation, ostéopathie, réflexologie, sport,…).

Pour avoir testé des pratiques d’échauffements, nous avons constaté une évolution d’une population sédentaire vers un peu plus d’activité physique comme la marche.

Nous avons des équipes qui passent du temps dans les transports, nous voulons tous être à 120% tout le temps. A priori, nous n’avons pas le droit à l’erreur ni de nous arrêter un moment pour souffler. Je crains parfois que cette demande incessante de toujours plus de « services » dans le cadre du travail ne soit une course à l’épuisement.

Je me permets de citer un extrait d’un livre sur le burn out de Ph ZAWIEJA « (…) l’on est censé s’épanouir au travail; on est censé s’épanouir durant notre temps libre. Je veux dire que rentrer chez soi, s’asseoir, se reposer et être fatigué devant la télé, ce n’est pas assez bien. Nous sommes censés vivre à un train d’enfer » (Glasberg, Norberg et Söderberg, 2007)

Dans cette organisation, il n’y a réellement plus de frontière entre la vie professionnelle et ce qui doit être un plaisir quasi individuel à travers le sport (qu’il soit individuel ou collectif). Lorsque l’on pratique la course à pied au grand air, on ne veut pas forcément se remuer au centre d’une salle de sport avec des collègues en proximité, l’envie n’est peut être pas la compétition.

L’intérêt de cette mise à disposition est louable et il mérite de s’y arrêter. Pour autant, la mise en œuvre est à faire en concertation et peut être faut-il mieux activer un partenariat avec des salles de sports locales plutôt qu’intégrer le sport au cœur de l’entreprise pour ne pas ajouter une nouvelle compétition.

Jérôme

0 commentaire

  1. Hello !

    Je doute un peu du sérieux de cette « étude » (quel rapport d’étude d’ailleurs ?), qui me semble surtout être une opération de marketing masquée… mais bon.

    A+

    1. Venant d’une enseigne de matériel sportif, je me méfie également et c’est pour cela que j’ai commencé mon article par info-intox. Je constate que ce sujet est abordé assez fréquemment au sein des entreprises et j’en profite pour donner mon avis sur ce point. bonne journée

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