Bonjour,
La courbe de Bradley aide, j'ai l'impression, bon nombre de préventeurs dans leur quête du développement de la culture sécurité.
Le point dur réside dans le passage des règles à l'appropriation.
Comment faire avance le management d'une vision contraignante de la sécurité à l'intérêt partagé qu'apporte cette intégration ?
A la faveur de quelques échanges ( le travail en équipe est magnifique!!!), j'ai retravaillé la courbe de Bradley pour en faire une courbe de réussite et ne plus la rapporter à un taux de fréquence ou à l'accidentologie mais plutôt à l'envie de gravir une montagne : Celle du changement de nos habitudes et de nos comportements.
Il faut être réaliste, la sécurité ne se décrète pas.
Elle se vit avec ses hauts et ses bas.
Passer d'une ère réglementaire top-down à une ère d'échange et d'écoute en matière de sécurité comme toute autre orientation managériale ne se fait pas sans heurt.
Ainsi, je vous propose l'illustration ci-dessous correspondant à une vision propre du déploiement d'une démarche sécurité. Elle devient alors une vraie réussite et aide à avoir une organisation résiliente sur le long terme.
@ votre écoute et prêt à échanger sur les leviers à activer pour passer ces caps.
Jérôme
Hello !
Deux critiques sérieuses / ta courbe Jérôme :
– Elle en reste au niveau de « Je » (l’individu) sans atteindre l’entreprise (sa direction, son organisation, sonfonctionnement). Pour moi cette déclinaison de la foutue courbe de Bradley est toujours la même vision idéologique de la cause individuelle des accidents.
– Et c’est le deuxième problème, elle continue à se limiter aux accidents, car cette idéologie ne colle pas aux maladies professionnelles ou autres atteintes de la santé à long terme (qui commencent timidement à être officialisées par la notion de pénibilité).
Désolé. A+
je pense que tu peux également la voir différemment et ne pas t’enfermer dans une vision particulière.
Cette approche globale de l’entreprise puis de l’individu (les deux sont liés et indissociables) se fait par une compréhension mutuelles des enjeux. Ainsi, je suis d’accord avec toi sur un point que je vais corriger (retirer la partie AT en bas de dessin – tant les AT ne sont pas un enjeu majeur en S&ST!).
Tout du moins, pour ‘lavoir vécu et le vivre entre entreprises de 20 à 500 salariés, la logique reste quasiment la même pour la maturité de la S&ST (ce sont autant nos chefs d’entreprises que nos syndicats qui sont parfois les freins les plus importants).
pour ce qui est de la vision santé, elle colle pleinement également à cette démarche car sans compréhension, individuelle, puis collecte et enfin partagée le préventeur ne sert à rien.
C’est de mon point de vue l’une des ses missions principales que de trouver les bon compromis et leviers pour faire grimper le collectif vers un vrai partage et une transparence certaine de la S&ST