Bonjour,
- port ou pas du masque ?
- quel masque ?
Alors que les pays asiatiques et l’Europe centrale généralisent le port du masque, l’académie de médecine a jeté de l'huile sur le feu vendredi en préconisant un changement de politique en France.http://www.academie-medecine.fr/communique-de-lacademie-pandemie-de-covid-19-mesures-barrieres-renforcees-pendant-le-confinement-et-en-phase-de-sortie-de-confinement/
il est écrit : " en France, l’habitude n’a pas été prise de constituer un petit stock de masques anti-projection dans chaque foyer. La pénurie de masques risquant de durer encore quelques semaines, force est de recourir, actuellement et en vue de la sortie du confinement, à l’utilisation d’un masque « grand public » ou « alternatif ». L’Académie nationale de Médecine recommande que les indications pratiques pour la fabrication d’un tel masque soient largement portées à la connaissance de la population. " voir communiqués officiels ci-dessous
Le jeu de guéguerre n'est pas fini puisque l'académie de médecine ne fait référence, à aucun moment, aux spécifications définies par l'AFNOR pour la conception de masques tissus. L'AFNOR étant l'agence française de Normalisation… (http://www.hsseassist.com/2020/03/realiser-des-masques-en-tissus-afnor-spec-s76-001.html)
La prévention des risques n'est pas acquise en France et cela se vérifie tous les jours. Pour autant, lorsque nous n'avons pas les moyens de respecter une règle nécessaire, nous indiquons qu'elle est superficielle. Impliquée directement lors de la première grippe aviaire dans la gestion de crise de mon entreprise, nous avions été contraints de constituer des stocks de masques (hygiène et P2 ou P3). Tous ces stocks ont disparu petit à petit par absence de renouvellement et, ou, oubli…
Sans être alarmiste, nous, français, respectons très peu les règles que l'on nous donne. l’État écrit et nous sommes censés respecter.
– Code de la Route : résultat médiocre. Seule la sanction automatisée a fait diminuer les décès. Les actions sur les comportements individuels et collectifs sont essentielles mais notre vision très centralisée de l'Etat limite l'impact sur le terrain (la sensibilisation est dévolue à des associations reconnues d’utilité publique mais dont les bénévoles ne peuvent pallier un déficit d’État).
– Code de la santé publique et Code de la sécurité sociale : Quelle est la crédibilité d'un État qui considère les enseignes de tabac comme commerces essentiels en période de confinement. Le tabac est la cause de 70.000 décès prématurés chaque année…nous n'atteindrons j'espère jamais ce niveau avec le covid-19. Et, si je comprends les phénomènes de dépendance et de sevrage est-ce que l’État pense à tous ces commerces du bien-être (coiffeur(euse)s, esthéticiennes,…) qui participent au moral des français.
La France n'a pas une grande confiance dans ses experts (http://www.hsseassist.com/2019/10/barometre-irsn-2019.html). Je ne suis pas certain que cela change après cette crise tant la parole est donnée à trop de personnes différentes avec des avis tranchés. Il faut bien se rendre compte d'une chose :
– personne, en France, ou dans le monde, n'a vécu une crise d'une telle ampleur jusqu'à maintenant. Nous avons tout à apprendre pour limiter les impacts et savoir mieux réagir une prochaine fois. Les médias desservent la crise par la parole trop facilement donnée là où être un expert doit permettre de progresser et non créer des polémiques que le non expert ne maîtrise pas (cas des malades graves ayant consommé de la chloroquine en prévention).
Il est un sujet très positif, lié à un gestion de crise, c'est le point journalier du directeur général de la santé, Jérôme SALOMON. S'il n'y a qu'une information à suivre quotidiennement sur l'évolution du virus : c'est celle-ci.
Le site "https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus" s'étoffe est constitue le seul endroit ou rechercher des informations de qualité.
les préfectures sortent leurs informations quasi-quotidiennes transmises aux collectivités (ex. ci-dessous)
Les collectivités s'organisent pour rendre la vie plus facile aux personnes en difficultés. Les bénévoles sont multiples et des organisations se mettent en place.
Le port du masque est une mesure barrière que nous appliquons en famille lors de la grippe. Depuis que nous l’avons adopté, nous n'avons jamais eu deux personnes malades la même année. Lien ou pas, c'est juste un geste de prévention qui n'est pas différent du port de bouchons d'oreilles en milieu bruyant pour préserver son audition.
Tout se met en œuvre pour que nous puissions nous adapter et adopter le masque.
Cette solution pratique, en complément des gestes barrières est sans doute celle qui nous permettra de reprendre une activité professionnelle rapidement et peut-être, profiter de vacances cet été… Alors mettons-nous y !
A votre écoute
Jerome
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site officile Covid-19
communiqué Covid-19, académie de médecine et port du masque
Position Covid-19 et santé au travail , académie de médecine
J’aime beaucoup votre blog. Un plaisir de venir flâner sur vos pages. Une belle découverte et un blog très intéressant. Je reviendrai m’y poser. N’hésitez pas à visiter mon univers (lien sur pseudo) Au plaisir.