Seeking happiness could be making us miserable. Here's why
New research suggests that social pressure to feel happy can actually have the opposite effect, contributing to the prevalence of depression.
https://www.weforum.org/agenda/2017/06/why-chasing-happiness-could-actually-have-the-opposite-effect
bonjour,
vous connaissez, pour mes lecteurs habituels, mon aversion aux « CHO » (chief hapiness officer) et mes convictions sur l’approche globale autour de la prévention des risques et des conditions de travail.
A vouloir toujours être en « disruption » et renouveler les messages. A vouloir être dans le changement, on oublie le fond des sujets.
« Feeling at times sad, disappointed, envious, lonely—that isn’t maladaptive, it’s human » – se sentir parfois triste, déçu, envieux, seul – ce n’est pas inadapté, c’est humain (traduction libre).
Je me demande si certaines entreprises n’en sont pas arrivées à mettre des indicateurs sur le bonheur avec des objectifs comme :
– nombre de sourire dans la journée
– détection du nombre de fous rires,
– partie de baby-foot gagnées,… 😉
Le bonheur en entreprise lorsque l’on parle de travail est un terme, de mon point de vue inadapté dans son affirmation haut et fort.
On peut être heureux ou malheureux au travail.
A-t-on l’obligation de déconnexion entre vie privée et vie professionnelle au même titre que le droit à la déconnexion vis à vis des mails et autres liens numériques avec le travail ? Si je vis un événement malheureux dans ma vie privée dois-je pour autant toujours afficher un grand sourire, être positif(ve),…
Il me semble que l’on trouve dans cette recherche du bonheur, l’une des causes de nos fameux « burn-out » importés du pays au soleil levant (le karoshi date des années 80). A trop vouloir que tout fonctionne, que les indicateurs soient au vert,…, le jour où l’on prend conscience de la situation réelle, il n’y a plus d’opportunités de récupération et le gouffre tend les bras.
Une entreprise est faite pour avancer avec parfois pertes et fracas. Oublier ceci c’est perdre le sens de l’entreprise (entreprendre, c’est prendre des risques). On ne mesure pas la réussite d’une start-up à ses levées de fonds mais bien à sa rentabilité. L’histoire est faite de réussites de chutes. Les cycles économiques autant que techniques impactent fortement l’entreprise et plus que chercher le bonheur, je penche pour une communication des réalités au sein des organisations.
Situation commerciale, vision, engagement, bilan,… sont autant de sujets qui, partagés, aident à comprendre l’entreprise et se mobiliser dans un sens commun.
bel été à toutes et à tous
Jérôme