La semaine passée, je réalisais une formation auprès de conducteurs de lignes dans le domaine agro-alimentaire. L’objectif de la journée est d’échanger sur la prévention des risques professionnels et que ces opérateurs améliorent la perception des risques de leur environnement de travail. Ils réalisent les fiches sécurité de leur poste de travail après une chasse aux risques à l’aide d’appareils photos dans leurs ateliers.
Dès le tour de table de début de formation, j’ai été mis face à une pratique à risque effectué par un chef d’équipe la veille.
Ce chef d’équipe avait réarmé un disjoncteur (flash car l’équipement n’était pas arrêté) tout en ayant les pieds dans une flaque d’eau… Ce responsable ayant réalisé ce réarmement à la vue d’un opérateur.
Lorsque l’on parle de culture sécurité, il faut d’abord s’interesser à la perception du risque par chacune des personnes concernées et partager, pour un même vocabulaire, des définitions communes.
Ce site est très bien structurer en terme de process sécurité. Le travail réalisée par l’ingénieur HSE est phénoménal. Néanmoins, l’intégration de la S&ST n’est pas acquise auprès de l’encadrement de proximité.
la culture S&ST s’acquiert de différentes manières :
– avec le temps,
– par la contrainte,
– à travers l’enjeu humain,
– par l’enjeu économique,
– à travers l’enjeu juridique,…
et sans doute à travers un peu de chacun de ces critères.
La courbe de Bradley est très explicite et mérite d’être bien maîtrisée par les préventeurs car elle est un lien très fort vers l’appréhension du sujet S&ST par chacun. Ces différents enjeux se retrouvent dans son explication qui ne doit pas se restreindre au comportement individuel trop souvent mis en avant.