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Comportement par ci, comportement par là,… à toutes les sauces, j'arrange, je réduis, j'idéalise, Parler de sécurité et de comportement je ne trouve vraiment pas cela simple.

je viens de vivre un événement particulier mais ô combien trop fréquent.

Un intérimaire s'est coincé le pied entre son chariot à conducteur accompagnant et un autre, à l'arrêt, pas à sa place.

Son comportement de conducteur est mis en défaut, il n'a pas "conduit" selon les règles. Et parfois en qualité de manager, cela m'arrange que ce soit "sa" faute. Cependant, le comportement du chef d'équipe avait participé probablement à cet événement en indiquant qu'il ne restait qu'une demi-heure et qu'il fallait finir la production absolument.

Et que dire du responsable de service voire au delà, a priori, le message n'est pas suffisamment clair pour que l'encadrement de proximité ne sache pas faire la part des choses et manager grâce à des priorités définies par avance.

Laisser des libertés sous-entend parfois une tolérance et des déviances possibles aux règles.

J'entends encore trop souvent parler de bon sens comme une référence. Que nenni ! C'est une très grosse erreur de mon point de vue.

Le bon sens est propre à chacun, il s'est bâti sur les expériences de chacun, ses connaissances et ses compétences ainsi il est trop aléatoire, trop peu fiable pour s'y référer.

Ainsi, encore aujourd'hui, même si j'utilise différentes voies pour agir sur les changements d'habitudes de chacun, lorsque le passé est lourd, il est parfois difficile d'aller dans un sens compris de chacun.

Comportementalement vôtre !

Jérôme

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  1. Henri

    Hello !

    Tu évoques deux notions qui me sont chères et sur lesquelles je rebondis :

    – Le comportement : l’idéologie entrepreneuriale considère généralement les comportements comme des causes de ce qui se passe de négatif dans l’entreprise (rarement comme des causes positives), alors que par essence les comportements sont plutôt des effets de la combinaison de différents facteurs. En clair on entend trop souvent dire quels AT sont causés à 80% par le comportement du salarié (c’est juste une façon de dire sans s’en rendre compte que les AT sont usés par l’activité de travail !), sans s’interroger sur ce qui dans la situation de travail détermine le comportement du moment. (l’activité du moment).

    – Le bon sens : je ne partage pas ta définition du bon sens car pour moi le bon sens c’est ce qu’on utilise quand pour traiter une situation on n’a justement pas de connaissances adaptées… Donc oui le bonsens est propre chacun, mais il n’est pas basé sur nos connaissances, au contraire il est base sur nos méconnaissances.

    Il y a aussi un « bon sens » subtilement pervers (comme l’est le fameux « pragmatisme » qui peut servir de la même manière) c’est celui invoqué par qu’un (un « responsable » qui a du pouvoir typiquement) pour balayer une référence pertinente (une connaissance) qui le contrarie…

    A+

    1. safetyfirst

      bonjour Henri,
      sur le comportement : tes commentaires complètent mon avis sur la difficulté d’appréhender le comportement au sein des organisations. ce que tu soulignes est important car il est facile de blâmer le comportement « déviant » d’un opérateur. Alors que les comportements de rattrapage des opérateurs de premier rang sont vus mais ignorés pour éviter de les cautionner.
      Quant au bon sens : j’ai l’impression que nous avons des définitions inversés entre pragmatisme et bon sens. De mon côté, pour compléter mon avis, le bons sens me semble être construit de nos retours d’expériences, de notre éducation, nos rencontres,…. (c’est un peu le soft knowledge à l’anglaise).
      Jérôme

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