• Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Non classé
  • Commentaires de la publication :0 commentaire
  • Temps de lecture :3 min de lecture

Je m’interroge sur le rattachement « idéal » d’un préventeur. Beaucoup me répondront que le doute n’existe pas et que ce rattachement doit se faire au plus haut de l’entreprise.

Pourtant, nous voyons fréquemment des fonctions QHSE mélangées au justificatif du système intégré. Dans ce cas, le responsable du pôle ne devient-il pas délégataire pour partie des questions de S&ST qu’il écarte ?

Cette organisation a l’avantage de structurer mais il s’axe trop souvent sur la réglementaire au détriment du réel.

 

Le directeur de l’organisation peut être une solution car il décide. Toutefois, son mode de management va directement influer sur le travail du préventeur. Je me rends compte que cette organsiation est parfois désastreuse quand le manager ne sait pas se remettre en cause et met les « mauvais résultats » sur le dos du préventeur.

Dans ce cas, ce manager n’a aucune idée de ce qu’est une culture sécurité.

Il se dédouanne de son obligation de résultat sur l’autre. Lorsque le cap est clair et ans équivoque le préventeur va faciliter et orienter favorablement vers le résultat attendu.

Le directeur d’une organisation peut également penser que la fonction prévention se substitue à son engagement (reproches faites à des préventeurs : vous n’êtes pas assez dur, passez lui un savon, …) La S&ST au baton ne marche pas et cela fait longtemps que nous le savons toutes et tous… pourtant

 

J’ai échangé récemment avec un manager dirigeant une quinzaine d’usines de différentes tailles avec autant de directeurs de sites et à peu près la moitié dotée d’une fonction S&ST.

Il ne connaissait pas la fonction, la réalité de ce travail et donc les attendus ne peuvent être qu’aléatoires…

Le seul objectif qu’il sest fixé vis à vis des préventeurs est de faire une visite de site avec chacun d’eux pour cette année. Et chacun lors d’une réunion a présenté son activité.

 

Je trouve le constat assez affligeant lorsque l’on sait que agir dans un objectif de culuture S&ST c’est avant tout viser un tournant social et managérial. Qui peut se targeur d’être manager s’il ne soucie que ponctuellement de ses équipes.

 

 

Sans solution toute faite, je pense qu’aujourd’hui, un rattachement RH n’est pas idiot dans les entreprises manufacturières même si le risque est un écartement de la technique!!!

 

Je suis preneur de vos expériences de management de la fonction prévention, je pense qu’elle est encore peu connue dans le fond et que l’on veut, comme tout la ramener à des chiffres alors qu’elle devient de plus en plus sociale. une parie du travail n’est que difficillement mesurable, se pose ainsi la question du management et de la mesure de l’atteinte à un objectif.

jerome

Cet article a 0 commentaires

  1. HenriPrev "chez" gmail.com

    Hello !

    QQ rebonds :
    – Tu soulèves la question de toute fonction "orpheline" (un seul salarié) jugée pas assez importante pour être dans l’état-major du boss et qui est donc rattachée à une auutre fonction "forte"… Le problème spécifique alors n’est pas particulièrement la +/- bonne compétence du manager en tant que tel, mais la "coloration" de la fonction Prévention S&ST par la fonction forte X à laquelle elle est pilotée et du coup la "décoloration" des autres fonctions fortes dans l’état-major en matière de S&ST…

    La parade à ce problème c’est la définition des rôles responsabilités et autorités S&ST dans chacune des fonctions fonctions fortes de l’état-major notamment. La Prévention est alors le fait de tous les "Directeurs" et non celui du Préventeur (qqsoit son rattachement).

    C’est typiquement l’approche SMS&ST ! Alors le rattachement du Préventeur est moins problématique. A noter d’ailleurs que les modèles normatifs de SMS&ST ne prévoient pas de Préventeurs en tant que tels (contrairement à nos réglementations en Europe…

    Bye. Henri.

    1. jerome

      salut,

      intéressant, la coloration comme tu l’évoques. l’intégration à tous les niveaux n’est pas moins compliqué que la porte d’entrée n’est pas la bonne. Pour avoir été confronté à des rattachements DRH et industrielle ou technique voire secrétaire général, la meilleure jusqu’à maintenant reste l’accessibilité directe à un directeur générale. Dans ce cas, je pense qu’il est effectivement possible de faire redescendre en cascade plus aisément les rôles et missions de chacun (qui fait quoi selon quelles responsabilités).
      @+

      jerome

Laisser un commentaire